Le prochain chef de la direction de NuVista, Mike Lawford, sur l’évolution des rendements pour les actionnaires
Invités : Mike Lawford, président et chef de l’exploitation, NuVista Energy Ltd.
Animation : Aaron Bilkoski, analyste, Recherche sur les actions, Producteurs d’énergie, TD Cowen
Aaron Bilkoski, analyste chez TD Cowen, discute avec Mike Lawford, président et futur chef de la direction de NuVista. Les deux discutent ensemble de l’expérience de M. Lawford, des facteurs sous-jacents des cibles de production grandissantes de NuVista, de l’évolution de la stratégie relative aux rendements pour les actionnaires de la société et de la rareté des sociétés non diversifiées cotées en bourse dans le secteur du condensat/huile de la formation Montney en Alberta.
Ce balado a été enregistré le 19 novembre 2024.
Intervenante 1 :
Bienvenue à Insights de TD Cowen. Ce balado réunit des penseurs de premier plan qui offrent leur éclairage et leurs réflexions sur ce qui façonne notre monde. Soyez des nôtres pour cette conversation avec les esprits les plus influents de nos secteurs mondiaux.
Aaron Bilkoski :
Bonjour. Ici, Aaron Bilkoski. Je suis analyste de recherche à Calgary pour TD Cowen, et je me spécialise dans le secteur canadien du pétrole et du gaz. On est en direct à la Conférence de l’énergie TD Cowen à New York. Je suis accompagné de Mike Lawford, de NuVista Energy, l’un des derniers producteurs de condensats (production pondérée) de la formation de Montney, en Alberta. Mike travaille depuis 2012 pour NuVista, dont il est l’actuel président et chef de l’exploitation. Dès le début de 2025, il assumera le poste de président et chef de la direction à la suite de Jonathan, qui prend sa retraite à la fin de cette année. Jonathan incarne surtout le visage public de NuVista, dont il se fait le porte-parole. Il est aussi un ardent défenseur de l’industrie en général. D’entrée de jeu, j’aimerais en savoir un peu plus à votre sujet. Brièvement, qu’est-ce qui vous a amené à travailler pour NuVista?
Mike Lawford :
Oui, bien sûr. Merci, Aaron, de me recevoir. J’ai l’impression d’être invité à « Larry King Live ». Je suis heureux d’être ici. Je suis géologue de formation. En général, on ne s’attend pas à ce qu’un géologue devienne chef de la direction. Je suis en bonne compagnie avec Mike Rose, Jim Riddell et d’autres. J’ai amorcé ma carrière à Talisman, la même société que Jonathan. Je n’ai pas travaillé directement avec lui, mais en coulisse. J’ai gravi les échelons au fil des ans, et j’étais à Talisman lorsque Jonathan a démissionné pour accepter le poste à NuVista.
Ce jour-là, j’ai acheté des actions de NuVista. Ça ne représentait pas beaucoup d’argent pour moi... Mais, à bien y penser, c’était plutôt le contraire. J’ai demandé à Jonathan par courriel si je pouvais me joindre à lui à NuVista. Il m’a fallu six mois pour le convaincre, mais j’y suis parvenu peu de temps après. J’appréciais la personne et le leader, mais je me fiais aussi à ma compréhension des actifs de NuVista et au potentiel de la position détenue dans la formation de Montney.
Aaron Bilkoski :
À l’époque, en 2012, si ma mémoire est bonne, on venait à peine de découvrir la formation de Montney. Il n’y avait que quelques puits de forés. Où en sont les choses depuis que vous êtes en poste?
Mike Lawford :
C’était une excellente idée quand je suis entré en fonction. Six puits, aucune production. Un ou deux puits ont coûté 18 millions de dollars, comparativement aux sept millions qu’on investit actuellement. Jonathan et moi, on se demandait ce qui nous avait pris. Les actifs de base généraient peu de flux de trésorerie disponibles. Mais on était convaincus du potentiel géologique, à voir les résultats des actifs de Seven Generations, et de la richesse du condensat d’Eagle Ford à l’époque. Après ces six puits, le conseil d’administration a accepté de tenter sa chance. On a mis en place des programmes de capitaux assez costauds et misé largement sur les flux de trésorerie au bilan pour soutenir notre croissance. Ça nous a donné de l’élan quelques années avant de faire l’acquisition des actifs de Pipestone en 2018.
Aaron Bilkoski :
Vous avez fait bien de chemin; ces actifs ont beaucoup progressé depuis. Même aujourd’hui, on pense souvent à tort que NuVista est une société gazière. Quel pourcentage de vos revenus provient du gaz naturel par comparaison avec les pentanes plus (C5+)?
Mike Lawford :
Voilà une bonne question. En volume, on produit environ 65 % de gaz, 5 % de LGN et 30 % de condensat depuis 13 ans, des 5 000 premiers bep (barils équivalents pétrole) par jour jusqu’au quatrième trimestre actuel, où on avoisinera les 90 000 barils par jour. La moyenne se situe habituellement entre 29 % et 31 %. Et, selon la fluctuation des prix, le pétrole et le gaz représentent généralement entre 60 % et 70 % de nos revenus. On surveille de beaucoup plus près le prix du WTI. Mais je pense qu’on fait figure de pionniers, compte tenu de notre taille et de notre volonté de diversifier nos marchés du gaz. C’est un avantage majeur qui s’ajoute au fait d’être une société productrice de condensats (production pondérée). On vend moins de 20 % de notre gaz à ATCO par année; le reste est divisé à peu près également entre les cinq points de vente en Amérique du Nord.
Aaron Bilkoski :
Oui, d’après l’évolution de NuVista au fil des ans, je dirais que l’entreprise performe plus que la moyenne parce qu’elle a reconnu la valeur du marketing avant nombre de petites sociétés. Vous avez embauché Kevin, qui a su développer l’entreprise efficacement.
Mike Lawford :
Oui, certainement. Oui.
Aaron Bilkoski :
Tant mieux. J’aimerais vous entendre sur les stocks et les objectifs de croissance à long terme. Bien des sociétés ont écarté les stocks trop importants ou les objectifs de production trop ambitieux à long terme. Je pense que NuVista a toujours fait preuve de réserve à l’égard de ce que j’appellerais l’autopromotion, préférant produire des chiffres généralement prudents et atteignables. Sur quoi appuyez-vous vos objectifs pour les stocks et la croissance?
Mike Lawford :
Oui, c’est amusant; j’ai pris quelques notes avant de participer au balado. En repensant à ce qu’on a dit au fil des ans, je savais que le sujet allait être soulevé et j’ai ressorti les diapositives présentées à notre conseil d’administration lors de l’achat des actifs de Pipestone. À l’époque, on produisait environ 40 000 bep par jour, et on visait 50 000 à 60 000 barils par jour. On a acquis ces actifs. Ça comprenait 10 000 barils, la seule production qu’on ait achetée au cours de cette période. Mais on avait proposé au conseil un plan pour porter les actifs à 90 000 barils par jour dès 2023. Pensez à ce qui risquait de survenir quand on a fait une pause de deux ans pendant la pandémie de COVID. Pourtant, au quatrième trimestre, on va atteindre une moyenne de 90 000 barils par jour.
Notre croissance au-delà de 90 000 barils s’appuie entièrement sur les stocks et la boucle de rétroaction issue des projets pilotes menés, en particulier dans la zone inférieure de la formation de Montney. On a accéléré les choses avec Pipestone en aménageant dès 2021 trois replats et autant de plateformes d’exploitation dans la zone inférieure de Montney et au moins deux puits dans la zone médiane. Et les résultats sont très uniformes. Notre présentation d’entreprise montre que nos productions annuelles cumulatives de gaz et de concentrats se superposent dans le temps. Ça nous a donné la confiance nécessaire pour soutenir CSV dans la construction à Albright d’une usine qui devrait entrer en service à la fin du premier trimestre et augmenter la production de 10 000 bep par jour. Ça nous amène à 100 000 bep à plein rendement au deuxième semestre de 2025.
Le deuxième volet d’augmentation des stocks découle de la boucle de rétroaction issue de la zone inférieure de Montney, à Gold Creek. À l’origine, cet actif devait produire 8 000 barils par jour dans le secteur de base, soit la portion médiane de 25 % de notre superficie, qui ne formait qu’une seule zone. À l’Est, Paramount forait et exploitait conjointement les zones inférieure et médiane de Montney, obtenant d’excellents résultats. On y est allés un peu plus lentement en réalisant quelques projets pilotes il y a deux ans. Puis, comme vous le savez, au début de 2024, on a démarré nos six premiers puits et développé conjointement la zone inférieure et la plateforme de la zone médiane de Montney. C’est la meilleure plateforme qu’on ait jamais forée. La durée de vie de nos stocks était de 40 ans, mais on a préféré en actualiser une partie de la valeur et envisager l’expansion des infrastructures dans la région. On a approuvé l’expansion des infrastructures à hauteur de 25 000 bep par jour entre 2026 et 2028; c’est la stratégie qu’entend suivre la société pour les stocks.
Aaron Bilkoski :
Très bien. Je vous amène encore ailleurs. D’après l’information publiée au troisième trimestre sur votre entreprise et vos pairs, beaucoup ont répété qu’ils allaient reporter en janvier 2025, disons, les mises à jour du plan quinquennal. Vous avez agi un peu différemment en modifiant votre stratégie d’affectation du capital. Pouvez-vous nous dire ce que vous avez changé et pourquoi?
Mike Lawford :
Bien sûr. Oui. Je pourrais même remonter aux changements entrepris il y a cinq ans. On a décidé qu’il fallait à tout prix affecter le capital à la croissance. En 2017 et en 2018, on utilisait les flux de trésorerie excédentaires au bilan pour soutenir la croissance. Tout de suite après la pandémie de COVID-19, le capital a été réaffecté en totalité à l’assainissement du bilan. Par chance, pour la plupart d’entre nous, tout ça s’est produit assez rapidement en 2022; le pétrole valait 100 $ et le gaz 5 $. Comme beaucoup de nos pairs, on a mis en œuvre une stratégie de rendement du capital qui visait à verser 75 % de nos flux de trésorerie disponibles à l’actionnaire sous forme de rachats d’actions. L’autre tranche de 25 % au début du programme devait encore être affectée au bilan. On a élaboré un plan d’investissement qui respectait notre engagement de volume minimal, le reste étant consacré à 75 % à l’actionnaire et à 25 % à la dette.
À l’approche de 2024, les prix ont chuté. Ç’a été spectaculaire dans le cas du gaz. Le prix du gaz était la moitié de ce qu’on avait prévu au budget. Mais, on n’avait pas modifié notre plan d’investissement parce qu’on s’était engagés dans une expansion de Pipestone North qui, comme vous le savez, produit 50 % de condensat. Alors, même si les prix du gaz avaient chuté, on ne voulait pas freiner la croissance de ces actifs sous forme liquide. En 2024, on n’a pas d’autres besoins importants en infrastructures prévus à la fin de 2025. Il faudra attendre Gold Creek en 2026.
Si le pétrole est à 65 $ et le gaz à 3 $, faut-il viser une croissance de plus de 10 %? Ce n’est pas nécessaire, compte tenu des engagements de volume minimal associés aux infrastructures. On veut indiquer au marché que ce rendement est réalisable malgré la faiblesse des prix. Je pense que les investisseurs ont été pris de court cette année par la baisse des prix du gaz et l’utilisation des bilans. Dans notre cas, vu les prix, on a préféré adopter un scénario particulier en prévoyant un budget de 65 $ pour le pétrole et de 3 $ pour l’indice NYMEX. Si on investit 450 millions pour produire 90 000 barils par jour, ça va nous laisser 150 millions en flux de trésorerie disponibles. Si les prix sont plus élevés, la croissance pourra s’installer parce qu’on aura réduit... Pardon, je reviens un peu en arrière.
On aura réduit de 100 millions de dollars nos perspectives d’investissement en 2025. La réduction s’appuie sur quatre éléments, dont chacun représente environ le quart des 100 millions. Premièrement, la réduction du coût des puits en 2024 s’est multipliée en 2025. Deuxièmement, on avait envisagé de construire l’infrastructure pour Gold Creek en 2025. On a décidé de gérer le dossier de façon très cohérente en payant des frais d’investissement aux sociétés du secteur intermédiaire. Il vaut mieux investir notre capital sur le terrain. Ça représente 25 des 100 millions, auxquels s’ajoutent 50 millions après avoir revu légèrement à la baisse la croissance des volumes prévue en 2025 et 2026. C’est le budget établi pour l’an prochain. On veut pouvoir verser aux actionnaires des flux de trésorerie disponibles à trois chiffres au moins pour montrer à quel point l’entreprise peut être résiliente en cas de baisse des prix.
Aaron Bilkoski :
Si je comprends bien, et corrigez-moi si je me trompe, vous avez apporté cette légère modification pour faire preuve, disons, d’une certaine retenue et pour signifier votre engagement à l’égard du rendement pour les actionnaires. Est-ce qu’on peut dire ça?
Mike Lawford :
Oui, on envisage trois scénarios différents. On dispose de 150 millions de dollars, dont 75 % reviennent à l’actionnaire à la base. Il s’agit ensuite de voir comment on réagirait à une baisse des prix. Chaque variation de 10 $ du prix du WTI ou de 1 $ du prix du gaz affecte nos flux de trésorerie d’environ 100 millions. Dans un scénario défensif, si vous êtes l’actionnaire, vous comptiez sur un rendement de 100 millions de dollars, qui s’est évaporé de vos flux de trésorerie disponibles. Nos flux de trésorerie disponibles se chiffrent à 50 millions pour l’an prochain et vont continuer d’augmenter si le pétrole se vend 65 $ et le gaz 2 $.
On peut encore ralentir notre croissance et retrancher 25 à 50 millions de dollars de plus, tout en étant capable de verser des flux de trésorerie à trois chiffres aux actionnaires. Par contre, si le pétrole atteint 75 $ et le gaz 4 $ l’an prochain, on devrait dégager des surplus de 100 millions, dont 75 % seront versés à l’actionnaire et 25 % vont servir à redynamiser la croissance qui avait été revue à la baisse au moment d’établir notre budget.
Aaron Bilkoski :
Très bien. En ce qui concerne les fusions et acquisitions, il y a eu beaucoup de regroupements. Je pense encore très récemment au condensat de Montney. À votre avis, jusqu’où iront les regroupements au cours des deux ou trois prochaines années?
Mike Lawford :
La question est de savoir si on se trouve en position de force ou non. On dit toujours que le meilleur moment pour accepter une acquisition est lorsqu’elle n’est pas nécessaire. On a bâti une entreprise qui est maintenant parfaitement autonome. On n’a pas besoin de capitaux ni d’une acquisition. Notre plan est excellent. Si on se tient tranquille pendant les cinq prochaines années, on va pouvoir racheter de 5 % à 7 % des actions par année, générer une croissance de 5 % à 10 % et augmenter substantiellement la valeur de l’action. Du point de vue des regroupements, en cherchant à se placer en position de force, on a examiné tout ce qui s’est acheté autour de nous. Bien sûr, on aurait bien aimé acquérir des actifs à proximité, mais on aurait pu difficilement offrir autant.
Et tout le reste, vers l’Est, pose des choix difficiles parce qu’on n’a pas besoin de soutenir les stocks ni d’en améliorer la qualité. Et on ne souhaite pas prendre de l’expansion simplement pour le plaisir. On pourrait accéder à du crédit sous forme de titres de créance de qualité investissement même sans avoir de dette. Ça peut être utile, mais on ne croit pas en avoir besoin. Par contre, on est toujours considérés comme une cible, compte tenu de tout ce qui se passe autour de nous. Nos actionnaires pourraient décider en temps opportun d’actualiser notre valeur, mais, en attendant, on préfère rester tranquille et continuer de s’améliorer chaque jour.
Aaron Bilkoski :
Très bien. Merci de votre présence.
Mike Lawford :
Très bien, merci.
Intervenante 1 :
Merci d’avoir été des nôtres. Ne manquez pas le prochain épisode du balado Insights de TD Cowen.
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Aaron Bilkoski
Analyste, Recherche sur les actions, Producteurs d’énergie, TD Cowen
Aaron Bilkoski
Analyste, Recherche sur les actions, Producteurs d’énergie, TD Cowen
Aaron Bilkoski s’est joint au groupe de recherche sur les actions de TD Cowen en 2009. Analyste de recherche principal établi à Calgary, Aaron couvre les producteurs de pétrole et de gaz classiques ainsi que les sociétés à redevances dans le secteur de l’énergie en Amérique du Nord. Avant de se joindre à la TD, il occupait un poste semblable à une maison de courtage canadienne indépendante. Couvrant les producteurs d’énergie depuis plus de 15 ans, Aaron offre un point de vue différent sur une variété d’entreprises, de types de manœuvres, de dynamiques d’infrastructure et de facteurs sous-jacents influençant l’offre et la demande des marchés du gaz naturel en Amérique du Nord. Aaron est diplômé de l’Université de Calgary.